8 mars 2023 image

Les fameux bateaux longues queues.
La queue de ces bateaux c'est l'arbre de métal connecté directement au moteur et qui a une longueur d'environ 15 pieds et qui se termine avec l'hélice pour la propulsion.

Le moteur est installé sur un pivot et l'opérateur doit manoeuvrer avec tout le poids du moteur qui est relativement en équilibre et la résistance de l'hélice dans l'eau.

Sur le bras de manipulation de direction et de hauteur de l'hélice, il y a deux manettes, une pour le gaz utilisé par le pouce un peu comme les see-doo et un autre petit bras à trois positions; neutre, marche avant et marche arrière.

Il n'y a aucun engrenage entre le moteur et l'arbre de propulsion, c'est direct; vitesse du moteur = vitesse du bateau.
Le conducteur travaille fort parce que c'est quand même de gros moteurs diésels 3,5 litres et plus.
Quelques photos.
Ils sont normallement refroidi à l'air; radiateur et ventilateur. Certains sont refroidi avec l'eau de la rivière.
L'expression longue-queue est bien justiifiée.
Je prends un de ces bateaux longue-queue pour me rendre au pont de la rivière Kwai.

Le nouveau pont ferroviaire est en métal, celui de bois construit par les prisonniers de guerre était en bois

Le pont de la rivière Kwai  en métal derrière moi.
Une policière touristique (département du touriste). Attention, elle est armée. Mais ce qu'il y a de plus important en main, c'est son téléphone cellulaire.
J'ai visité le musée JEATH (J- Japan, E-England, A- Amérique, T- Thailande, H-Holland) dédié aux prisonniers de guerre qui ont payé de leur vie la construction de ce chemin de fer de 415 kilomètres reliant la Thailande à la Birmanie. Aucunes photos n'étaient permises dans le musée.

Le camp japonais de prisonniers militaires n'avait rien à envier aux camps nazis de Mauthausen, Auschwitz ou Treblinka.
Travail forcé de 18 heures par jours. Tortures, sous-alimentation, maladies tropicales, blessures et aucuns soins de santé. Les prisonniers quiavaient des plaies infectées avaient recours à une vieille ltechnique naturelle, soit se baigner dans les ruisseaux et laisser les poissons manger les bactéries et la chair de leurs plaies.
Certains villageois aux risques de leur vies, donnaient de la nouriture et des médicaments en cachette aux prisonniers.

Quand plus de la moitié des prisonniers de guerre anglais, australiens, canadiens, états-uniens, hollandais moururent, les japonais utilisèrent les prisonniers; thailandais, birmans, indiens, malaisiens.

Originalement prévu être réalisé en 5 ans, les méthodes brutales utilisées par les japonais a permis la réalisation en seulement 16 mois.
Des 30 milles prisonniers de guerres caucasiens et des 100 000 asiatiques, la moitié y perdirent la vie.

J'attends à la petite gare le train de la mort.

J'attends le train

Le pont de la rivière Kwai

Le fameux tunnel de la mort, très haut entre des escarpements rocheux.

Tunnel de la mort

On se croirait en 1944 dans le train de la mort, il ne manquait que le vrombissement des bombardiers.
L'entrée du cimetière

Le grand cimetière

Photos et vidéos de la journée